Lucas Castex pourrait se passer des mots.
De son atelier au cœur de l’airial familial landais, il voit les chênes, la forêt de pins, la vie de quartier, sa famille.
La matière première est sous ses yeux, dans ses mains, c’est elle qui mène la danse. Parfois centenaires, ces bouts de bois imposent le respect. Alors de l’aube au crépuscule, Lucas Castex les met en forme, rythmé par les fibres, les nœuds, les couleurs. De répétition en répétition.
Ses pièces sont sculpturales, ethniques. Elles s’accrochent, se posent, se suspendent, se manipulent. Ses pièces se regardent, se touchent, s’éprouvent, se vivent.
Et ça, ça se passe de mots.